« Si le philosophe est, par rapport à l’esprit, ce que le médecin est par rapport au corps malade, il s’intéresse à l’esprit sain, laissant aux médecins la maladie mentale. »
Eugénie Vegleris, La consultation philosophique, p. 173.

« La pensée qui éclaire l’existence conduit le sujet individuel, à chaque fois, à une limite où il peut recevoir un appel et effectuer une bond. » Karl Jaspers, Philosophie, p. 42.

Un constat : de plus en plus de plaintes individuelles, en couple ou au travail, pour mal-être, malaise, angoisse, conflit, anxiété, peur, frustration, stress, agitation, sommeil, vitalité, changement de vie … Un remède : le philosophe praticien et sa consultation philosophique, remède peu ou pas envisagé, notamment par le médecin généraliste qui, le plus souvent, recueille ces multiples doléances. Une médication sans médicaments, par la mobilisation de la vie de l’esprit, complémentaire au suivi médical et psychologique, psychiatrique ou psychanalytique. Parfois même une bonne alternative lorsque les traitements habituels n’ont pas porté leurs fruits ou lorsque la problématique n’est pas exclusivement physico-biologique ou psychique mais ‘seulement’ intellectuelle et existentielle.

Ainsi, en consultant un praticien philosophe, une meilleure compréhension, résultat d’une bonne conceptualisation du ‘sens de la vie’, qui clarifie les mots et les souffrances, apporte réconfort, bien-être, force et vigueur. Ne pas en tenir compte serait oublier que notre esprit n’est pas uniquement basé sur notre fonctionnement biophysique et psychologique – bien évidemment nécessaire mais non suffisant – car nous possédons des dispositions philosophiques capables à elles seules de mener à l’existence pleine et entière, et ce malgré ou même grâce aux nombreuses difficultés rencontrées dans nos vies.